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l'arbitre de horseball
30 octobre 2012

Perte de protection

Contrairement à ce qui arrive lors de la détérioration ou la perte d’un élément du harnachement, le joueur qui perd une protection réglementaire n’a pas le loisir de décider s’il reste en jeu. Son remplacement est obligatoire. Le joueur devrait sortir de suite et être remplacé dans le mouvement. En effet, le règlement stipule que le remplacement doit s’effectuer « lors d’un arrêt de jeu si nécessaire » mais ne précise rien d'autre, sinon l'obligation de remplacement.

Pour autant, aucun joueur ne constatera lui-même la perte d’une cloche ou le déroulement d’une bande qui se met à traîner dans le sable. Ou plus précisément, il est difficile de ne pas croire à la bonne foi de celui qui indiquera n'avoir rien remarqué...

L’arbitre à cheval ne le verra pas plus dans l’action…. C’est alors souvent le référé qui constatera ce problème et qui le lui indiquera. C'est, pour le référé, une vraie responsabilité : une cloche sur la carrière n'est pas un signe de perte de protection. le règlement aurait pu parler d'absence de protection, plutôt que de perte. De nombreux joueurs doublent les cloches à chaque pied ; ils peuvent en perdre une alors que leur monture dispose toujours des protections règlementaires. Soyons clairs : il ne faut pas arrêter le jeu à tout bout de champ sur de seules présomptions. On profitera donc d'un arrêt de jeu pour une rapide vérification.

Lorsque l´arbitre à cheval constate la perte de protection, ou lorsqu'il est prévenu par le référé, à lui de décider de laisser jouer s'il y a avantage ou d'arrêter le jeu et/ou de demander le remplacement. A part la situation d'avantage, il faut demander au joueur concerné de se faire remplacer et au besoin arrêter le jeu. Le remplacement est obligatoire, dit le règlement. Et s'il y a avantage, il ne doit pas durer longtemps.

Pour en savoir plus, téléchargez la fiche pratique : fiche_32_harnachement

 

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27 octobre 2012

Ca passe ou ça casse.....

En match, il nous est arrivé à tous de casser une pièce de harnachement, généralement une étrivière ou la sangle de ramassage, avec parfois une chute à la clé… mais pas toujours. Que se passe-t-il dans ce cas ?

D’abord, rappelons que les protections ne sont pas une pièce du harnachement. Ce n’est pas seulement une précision technique, on le verra…

Le joueur qui casse une pièce du harnachement peut décider de rester dans le jeu et de continuer à jouer. (En cas de perte d’une protection, le remplacement est obligatoire et l’arbitre demandera en général un temps mort pour cela) 

L'arbitre laissera alors jouer. Mais il peut refuser la décision du joueur, s´il estime que les conditions de sécurité sont mises en cause. Dans ce cas l'arbitre arrête le jeu et fait sortir le joueur concerné. Celui-ci pourra alors être remplacé immédiatement. Le jeu reprend par une P3 au centre du terrain pour l’équipe adverse.

S'il est directement sur l'action, l'arbitre à cheval devrait avoir une bonne vision du danger. Mais pour être honnête, il est souvent difficile de se faire une idée juste du danger et on ne remarque pas toujours une casse... Au moindre doute, j'estime pour ma part qu'il faut arrêter le jeu. L'arbitre est le garant de la sécurité et il ne doit jamais l'oublier.

Evidemment, le joueur peut décider de renoncer au jeu. Je vous propose de traiter cette hypothèse dans un autre post, à suivre. De même que la chute d'un joueur.

 Pour en savoir plus, téléchargez la fiche pratiquefiche_32_harnachement

 

27 octobre 2012

Joueur, casse et... se casse...

Dans "ça passe ou ça casse" je vous expliquais ce qui arrive lorsqu´un joueur casse une pièce de harnachement et qu'il décide de continuer le jeu ; l'arbitre ayant le loisir d'accepter cette décision ou non, s'il estime qu'il y a danger.

Mais le premier réflexe d'un joueur confronté à cette difficulté est de sortir. Voyons donc les conséquences de cette décision qui reste difficile à arbitrer, faute de bien connaitre ce point de règlement, et qui se déroule dans l'urgence.

Si le joueur décide de quitter l’aire de jeu, il pourra se faire remplacer dans les conditions réglementaires.

Mais attention ! Le règlement stipule qu’aucun arrêt de jeu ne peut être accordé pour détérioration de harnachement. Or, le remplacement d'un joueur n'est possible que lors d'un arrêt de jeu... Ce qui signifie en clair que le joueur qui sort dans ces conditions ne peut pas être remplacé immédiatement. Il faudra, en effet, attendre le prochain arrêt de jeu pour ce faire. Et avec trois joueurs sur le terrain, il laisse son équipe en infériorité numérique. (voir le post sur les arrêts de jeu). Evidemment, son équipe peut alors demander un temps mort. 

Si le remplacement s’effectue tout de même sans qu’on soit en situation d’arrêt de jeu, il y a faute technique, comme lorsque l’équipe compte plus de 4 joueurs sur le terrain. L’arbitre à cheval – concentré sur l’action – ne verra pas ce joueur entrer dans son dos. Il appartient donc au référé de le lui signaler.  La sanction de cette faute technique est une P3 au centre du terrain

Evidemment, l’arbitre à cheval laissera jouer l’avantage, s’il y a lieu, même si on lui a signalé cette faute.

Pour en savoir plus, téléchargez la fiche pratique : fiche_32_harnachement

23 octobre 2012

Protection rapprochée pour nos montures

Les protections des membres du cheval sont obligatoires, et ce pour les quatre membres. Par protection, on entend évidemment les cloches. Au moins une à chaque pied, donc. Par exception, les moustiques et les poussins ne sont pas tenus par cette obligation.

Les bandes ou les guêtres sont également obligatoires sur chaque jambe du cheval. Pour être clairs, on retiendra que, si les guêtres sont fortement conseillées, elles ne sont – en revanche – pas obligatoires. Les bandes suffisent pour considérer que le cheval ou le poney porte des protections réglementaires.

A l’inverse, les guêtres, sans bandes, suffisent également. Si les maillots doivent impérativement être coordonnés, le réglement n’évoque ni les tapis, ni les bandes, qui relèvent d’un simple parti pris esthétique… dés lors que les jambes du cheval sont protégées par des guêtres.

Pour en savoir plus, téléchargez la fiche pratique : fiche_32_harnachement

22 octobre 2012

Cheval de guerre... harnaché pour le combat

On distinguera le harnachement du cheval ou du poney des protections. Ainsi, constituent le harnachement, le filet et l’embouchure, la selle (et tous ses accessoires), la martingale et bien sûr… la sangle de ramassage. D'autres équipements sont autorisés, comme un bricole, par exemple. Mais seuls les 5 cités ici sont obligatoires. Bandes et cloches sont énumérées par le règlement au rang des protections.

Petite revue de détail des éléments du harnachement. La selle ne pose en général pas de problème, tous les types de selle sont en effet acceptés et l’arbitre n’y consacrera pas trop d’attention.

Il en va autrement du filet, et surtout de l’embouchure. Tous les types de filet sont autorisés, mais l’usage des œillères est interdit. L’arbitre contrôlera la présence d’éventuelles protections sur les montants du filet, afin qu’elles ne soient pas proéminentes (le règlement évoque un maxima de 2 cm d’épaisseur). Inutile de se munir d’un pied à coulisses pour le contrôle, toutefois… On veillera également à ce que le flot de rênes soit noué.

Tous les types de mors sont autorisés, sauf le mors à aiguilles. Celui-ci est jugé – à juste titre – comme trop dangereux dans un sport de contact. Personne n’a envie de crever l’œil d’une monture (voire d’un cavalier) ! Est également autorisé le harnachement sans mors.

La martingale (fixe ou rigide) est obligatoire, sauf pour les tout petits (moustiques et poussins).Le règlement précise que cette martingale doit être fixée à une muserolle de type française.

Quant à la sangle de ramassage (obligatoire, elle aussi), l’arbitre vérifiera qu’elle passe bien dans la main de la martingale ou tout autre système d'attache. Cette disposition vise à assurer la sécurité des cavaliers et de leurs montures. Il contrôlera aussi visuellement qu’elle est propre et en bon état, ce qui devrait éviter qu’elle ne casse pendant le match. Enfin, il vérifiera qu’elle est suffisamment ajustée. La sangle de ramassage n’est pas un accessoire décoratif. Une sangle manifestement trop lâche ne sert à rien. S’il s’interroge sur l’ajustage de la sangle, il peut en faire la remarque au cavalier ou au coach (pour les plus petits). Une alerte vaut mieux qu’une chute.

 

Pour en savoir plus, téléchargez la fiche pratique : fiche_32_harnachement

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22 octobre 2012

Tour de contrôle...

imageLe règlement a prévu très clairement les éléments du harnachement comme les protections des chevaux et poneys. Les arbitres doivent vérifier avant la rencontre que tous les équidés présents sur le terrain présentent bien un équipement réglementaire. Peu importe lequel des deux arbitres va réaliser ce contrôle, mais il est indispensable. Pour ma part, j'aurais tendance à penser qu'il peut être effectué par l'arbitre référé, sur le terrain ou à la détente.

Ce contrôle s'effectuera en même temps que celui de l'équipement des cavaliers. Il convient que l'arbitre fasse preuve d'autorité et demande clairement à chaque équipe de lui consacrer le temps nécessaire – finalement très court. Toutes à leur préparation, les équipes ne sont pas toujours très réceptives mais elles doivent se soumettre à cette formalité. L'usage du sifflet peut y aider.

Les arbitres pourront – à ce stade – refuser de laisser un jouer un cavalier dont la monture ne serait pas correctement équipée, jusqu'au moment où l'équipement manquant ou détérioré aura été changé. Il faut être intransigeant avec ce contrôle, trop souvent négligé, il en va de la sécurité des cavaliers.

 

18 octobre 2012

Newsletter

A compter de la semaine prochaine, je crée une newsletter pour vous donner régulièrement des nouvelles sur les thèmes abordés, les derniers posts publiés entre deux parutions de la newsletter, les statistiques du blog....

Inscrivez-vous dés à présent à la newsletter. Au cours de votre inscription vous pouvez choisir d'être informé par mail à chaque nouvelle parution d'un post sur le blog !. L'occasion de ne rien manquer, en plus de ce petit rappel régulier sur l'actu du blog que constitue la newsletter.

Je continuerai à informer la communauté facebook, mais c'est un petit plus :)

18 octobre 2012

Touché coulé... passe et possession du ballon, des précisions

On m’a interrogé sur les posts relatifs aux passes. Plusieurs d’entre vous ont demandé des précisions, démontrant par là combien ce sujet – très simple en apparence – peut se révéler subtil au final. Merci en particulier à Cécile (elle se reconnaîtra) pour m’avoir amené à écrire ce nouveau post sur le sujet.

D’abord revenons sur le simple toucher de balle qui – entre coéquipiers – constitue une passe. Le règlement définit la passe comme étant l’action par laquelle un ballon quitte les mains d’un joueur pour être récupéré par un coéquipier. Du coup, vous vous interrogez sur l’utilisation du mot "récupéré" et sur ce toucher de ballon...

Soyons clairs. Le toucher de ballon n’est pas une récupération. Pour autant – et comme dans beaucoup de textes juridiques – cette précision expresse : « tout toucher de ballon entre coéquipiers constitue une passe » vient corriger, amender, la règle principale. Le toucher suffit donc à créer une exception et il n’y a pas besoin de récupération pour valider la passe.

Allons plus loin. La définition du toucher, si on s’en réfère au dictionnaire, n’implique en rien l’usage de la main. Le règlement aurait pu apporter une précision, en stipulant que tout toucher de la main, ou que tout toucher de la main et/ou du bras….constitue une passe. Ce n’est pas le cas. Je retiens donc pour ma part tous les touchers.

Reste la question de l’intention. Evidemment, le règlement aurait pu stipuler qu’une passe comprend nécessairement un élément intentionnel : on a l’intention de toucher la balle et on réalise une passe, pour décrire cela plus simplement… Or le toucher de ballon n’est pas forcément un volleyage vers un coéquipier.

Dans la chaleur de l’action, quel arbitre pourrait faire la différence entre le geste réflexe, la tentative avortée de prendre possession du ballon et la déviation de trajectoire vers un coéquipier ? Soyons sérieux…  Notez également que rechercher l’élément intentionnel donnerait lieu à de nombreuses contestations sur le comptage des passes.

De fait, donc, revenons-en à la lettre de cette exception à la définition de la passe : « Tout toucher de ballon entre deux joueurs d’une même équipe est considéré comme une passe ». Article 7.7 du règlement. C’est simple et incontestable.

D’où le fait que j’écrive que tout toucher de ballon, même involontaire sera compté pour une passe.

Pour en savoir plus, téléchargez la fiche technique sur les passes : fiche_10_passe

14 octobre 2012

Un tour de passe passe...

imageSi vous avez lu le post "Trois petites passes et puis s'en vont", vous savez désormais ce qui constitue une passe... ou pas. La règle du "deux fois trois" n'a pas de secret pour vous, dés lors que vous savez compter jusqu'à trois ? Tant mieux :)

Mais le monde idéal n'existe pas, et certaines situations de jeu viennent compliquer le décompte des passes, parfois pour l'interrompre et le faire repartir à zéro... et parfois sans conséquences. Je vous propose une petite revue de détail.

Un ballon au sol interrompt de le décompte, naturellement. Et s'il est relevé par l'équipe qui était en possession du ballon, celle-ci devra exécuter trois passes. Mais un ballon qui reste sur le pare-botte n'est pas tombé au sol et le décompte des passes se poursuit s'il est ramassé par l'équipe qui en avait la possession.

On a vu, sur le post précédent, qu'un toucher de ballon réalisé par un coéquipier n'interrompt pas le décompte des passes. Mieux, il compte même pour une passe. Il y a de nombreux autres cas de toucher, sans interception ; par un cheval, le cerceau, un adversaire... Qu'en est-il dans ce cas ? Retenez que tant que l'adversaire n'a pas pris possession du ballon, le décompte se poursuit.

Ainsi, un ballon touché par l'adversaire, et même volleyé volontairement n'interromp pas le décompte des passes s'il est récupéré par un coéquipier. De même lorsque le ballon est dévié ou touché par un équidé (quelle que soit l'équipe à laquelle appartient son cavalier). Enfin, le rebond sur le cerceau n'interrompt pas non plus le décompte des passes.

Faut-il préciser que si le ballon est touché/dévié par un adversaire ou sa monture, celui-ci ne compte pas comme un troisième cavalier ? Cela va sans dire... et mieux en le disant.

Dernier cas de figure, l'arrachage. Lorsqu'il échoue, le décompte des passes se poursuit pour l'équipe attaquante.

Les arbitres seront évidemment attentifs à bien comptabiliser les passes lors de ces "accidents de jeu"

Pour en savoir plus, téléchargez la fiche pratique : fiche_10_passe

14 octobre 2012

Trois petites passes et puis s'en vont...

imageLe "deux fois trois" est une des règles de base du horse-ball. Par deux fois trois, on entend la règle qui veut que l´on ne puisse aller au marquer qu'après qu'aient été effectuées au moins trois passes, entre trois joueurs différents.

Cette règle, comme celle des 10 secondes, est destinée à donner du rythme à notre sport, et à le rendre plus spectaculaire. À raison de quelque 6 secondes pour traverser le terrain tout droit au galop, on comprend vite l'utilité de cette petite difficulté supplémentaire...

C'est certainement la règle la plus connue, y compris du spectateur le moins expérimenté. Et pourtant, elle donne souvent lieu à de nombreux débats... "Y avait trois passes, là !". Comptez vos passes. Cela vous évitera nombre de déconvenues.

 Je vous propose donc, dans ce post, de rappeler ce qu'est une passe... ce n'est pas inutile, vous le verrez.

Il y a passe lorsque le ballon quitte les mains d'un joueur et qu'il est récupéré par un de ses coéquipiers sans avoir touché le sol. Peu importe que la passe soit en avant, en arrière, sur le côté... Toutes les directions sont acceptées. Il y a ainsi passe, lorsque le joueur qui a ramassé le ballon le lance à un coéquipier, même s'il n'est pas encore remonté en selle.

D'abord, retenez qu'il faut que le ballon quitte les mains du lanceur. Un simple passage de la main à la main n'est pas une passe. Ce geste est fréquent chez les très jeunes qui se donnent le ballon, mais pas seulement... Les arbitres veilleront à ce que le ballon soit réellement libre. Certains départs de pénalités jouées (P3 ou P2) sont effectués sans passe franche...

Tout toucher de ballon entre deux joueurs de la même équipe constitue une passe, même si le 2eme joueur n'a pas pris la balle dans les mains. Ainsi un volleyage, même involontaire, devra être compté comme une passe. Résumons : un joueur A lance un ballon, qui est dévié par son coéquipier B avant d'être récupéré par son autre coéquipier C : il y a eu là deux passes.

Puisque l'on ne parle que de toucher de ballon, dans le règlement, j'admets pour ma part tous les "touchers", volontaires ou non. Ainsi en ira-t-il d'un volleyage du bras, involontaire. A l'extrême, un ballon qui rebondirait sur l'épaule ou le casque d'un coéquipier constituerait un toucher de ballon ! En revanche, le cheval n'est pas un joueur et le volleyage par le corps ou la tête du cheval ne devra pas être compté.

Pour finir, on rappellera utilement que le lancer de touche n'est pas une passe

Pour en savoir plus, téléchargez la fiche pratique : fiche_10_passe

14 octobre 2012

Qui compte les passes ?

C'est d'abord aux joueurs de compter leurs passes. L'arbitre n'a pas à leur signaler le nombre de passes effectuées, et chaque tir est tenté sous la responsabilité de l'équipe qui tente le tir. D'où l'intérêt de compter toujours son nombre de passes, et de bien savoir quand l'arbitre décompte une passe ou non (trois petites passes et puis s'en vont)

Côté arbitres, les deux vont les compter, évidemment. C'est toutefois à l'arbitre référé que revient principalement cette responsabilité. S'il est inexpérimenté, l'arbitre à cheval prendra soin de le lui rappeler avant la rencontre. A chaque but tiré, l'arbitre à cheval prendra le temps de jeter un rapide regard à son référé pour vérifier qu'il accorde lui aussi le but (drapeau vers le bas) avant de siffler ou de signaler qu'il faut jouer. En cas de débat sur le décompte, les deux arbitres se concerteront, lors d'un temps mort demandé par l'arbitre à cheval.

Lorsqu´on dispose d'une liaison hf, l'arbitre référé devra annoncer clairement les passes, en terminant par la mention "trois passes effectuées". En cas d'interruption du décompte, il recommencera en indiquant "une passe". A défaut de cet outil extrêmement utile, l'arbitre référé lève la main en indiquant avec ses doigts le nombre de passes et valide, le cas échéant, le but en levant son drapeau.

Pour en savoir plus, téléchargez la fiche pratique relative aux passes : fiche_10_passe

8 octobre 2012

Tirage au sort : ne perdez pas la boule... ou le ballon

Chaque équipe doit apporter un ballon règlementaire sur le terrain. Évidemment, la partie ne nécessite qu'un seul ballon, mais l'arbitre choisira parmi les deux ballons celui qui lui paraît le meilleur (il estimera le gonflage du ballon et l'état des sangles).

Quoi qu'il en soit, l'obligation pour les deux équipes d'apporter un ballon est prévue expressément au règlement ; elle ne souffre pas d'exception.

La sanction, pour l'équipe qui a oublié d'emmener un ballon, est sévère puisqu'elle offre à son adversaire les deux engagements ! Le règlement est muet sur ce point, mais pour ma part, je laisse également l'équipe qui a emmené un ballon choisir son côté en première période, considérant comme normal de n'offrir aucun avantage à l'équipe qui a oublié son ballon.

Inutile de préciser que le ballon qui est amené sur le terrain doit être utilisable pour le match concerné. Le règlement ne le précise pas de manière expresse, mais à défaut de la lettre, l'esprit du texte est assez clair pour justifier cette interprétation. Amener un ballon pour amener un ballon n'a - en effet - pas de sens en lui-même. Rien n'est anodin...

L'arbitre vérifiera donc que la taille du ballon correspond bien à la catégorie qui joue le match concerné, que les sangles règlementaires sont présentes et qu'il est gonflé... Même insuffisamment.

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Grand Tournoi 2014

imageLe podium Club 5 du Grand Tournoi 2014, avec mes super coéquipiers : n°1 Marianne, n°2 Maxence, n°3 Laura, n°4 Fanny, n°6 moi. Notre groom de choc Julie et Patrice, le coach. L'illustration qu'on peut revenir à la compétition à 50 ans, en dépit d'un coude rafistolé :)

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