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l'arbitre de horseball
18 novembre 2012

Pas de brassard... pas de capitaine...

Dans mes deux posts précédents, j'ai eu l'occasion de développer le rôle et les prérogatives du capitaine. Pour la bonne tenue du match, le règlement a enfin pris des dispositions pour éviter que l'arbitre soit confronté aux commentaires, aux contestations, voire aux agressions des joueurs et accompagnateurs ; réservant la parole au capitaine désigné.

L'arbitre doit faire respecter cette règle, tant il est vrai qu'un de ses premiers devoirs est de tenir le match pour que la rencontre se déroule dans les meilleures conditions possibles.

L'arbitre n'est pas un devin. Il ne saurait identifier le capitaine si celui-ci n´arborait pas un brassard, signe de la responsabilité qu'il assume pour son équipe. Il ne doit pas plus accepter le flou, quand bien même celui-ci serait involontaire. Le brassard est donc expressément prévu par le règlement.

Le brassard n'est pas optionnel, et les arbitres vérifieront qu'un des joueurs en porte bien un, idéalement à la détente. Il faudra vérifier la présence des brassards au plus tard, au moment du tirage au sort, lorsque l'arbitre appelle les capitaines.

Bien sûr, et jusqu'aux benjamins, l'entraîneur peut faire fonction de capitaine, et cela pourrait expliquer l'absence de brassard lors du tirage au sort. L'arbitre identifiant dans ce cas le capitaine, on pourrait penser que l´entraîneur n'a pas besoin de brassard. Pour ma part, j'estime qu'il convient que tous, entraîneur de l'équipe adverse et public puissent comprendre pourquoi l'un des entraîneurs s'adresse à l'arbitre. Dés lors, le port du brassard par l'entraîneur n'est pas inutile. J'ajoute qu'une éventuelle tolérance en championnat régional ne doit devenir une habitude, d'autant qu'elle devrait être refusée aux championnats de France, en toute logique.

Dans les autres cas, l'arbitre fera la remarque au joueur défaillant et lui demandera pendant le tirage au sort de se munir de son brassard avant le début du match. En phases régionales, j'admets pour ma part que le capitaine se "fabrique" un brassard en enroulant du chatterton autour de son bras s'il n'a pas de brassard à portée de main... "Bricolage" qui ne saurait être de mise lors des championnats de France, cela va sans dire...

Il peut arriver que le "capitaine" n'ait pas obéi à l'injonction de se doter d'un brassard avant le début du match.. Ou même (c´est arrivé lors d'un match que j'arbitrais !) de refuser même de mettre en place le "bricolage" évoqué ci-dessus. Comment réagir ?

Dans ce cas de figure, l'arbitre considérera qu'il y a faute technique. Il accordera les deux engagements à l'équipe adverse, considérant qu'aucun capitaine ne s'est présenté au tirage au sort pour l'équipe incriminée. Puisqu'il s'agit d'une faute technique, le premier de ces engagements au moins devrait même prendre la forme d'une P3... 

J'ajoute que s'il y a refus manifeste de tenter un bricolage, sans faire l'effort de faire semblant, voire une certaine désinvolture dans l'attitude du joueur qui s'est présenté au tirage au sort, un avertissement ou un carton pourait même lui être infligé.

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18 novembre 2012

Il ne leur manque que la parole...

Eh non, je n'ai pas voulu évoquer ici nos fidèles destriers... mais revenir sur la prise de parole sur le terrain. Comme je l'ai écrit dans mon dernier post, celle-ci est réservée au capitaine désigné par son équipe avant chaque match.

Si cette règle ne connaît pas de véritable exception - et si elle devrait être respectée strictement - elle connait toutefois quelques nuances, qui permettent aux autres joueurs ou à l'entraîneur de s'adresser à l'arbitre, dans des situations limitées et clairement identifiées. Explications :

  1. On l'a vu, jusqu'à la catégorie benjamins incluse, l´entraîneur peut faire fonction de capitaine. Dans ce cas, c'est lui qui s'exprimera au nom de son équipe. Pour ces jeunes joueurs, cela peut se révéler utile. L'entraîneur pourra plus facilement adresser la parole à l'arbitre, alors que les jeunes joueurs seront impressionnés par un arbitre plus agé, et dépositaire de l'autorité. Par ailleurs, l'entraîneur est - en principe - meilleur connaisseur des règles... C'est donc une règle de bon sens. L'arbitre devra être informé clairement de ce choix au début de la rencontre, surtout si ce n'est pas l'entraîneur mais un des joueurs qui participe au tirage au sort... et que ce dernier arbore un brassard (situation qui peut être tolérée en championnat régional mais pas aux championnats de France ou le brassard désigne l'arbitre). A défaut d'information, l'arbitre considérera que le porteur de brassard est le capitaine, et il devra refuser les interventions de l'entraîneur. En cas de doute, il faut poser la question lors du tirage au sort. Mais la charge de l'information repose sur l'équipe et non sur l'arbitre, qui est fondé à s'en tenir aux apparences... aaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
  2. Le règlement prévoit que le capitaine peut se faire remplacer par un autre joueur dans son rôle de capitaine. Si le capitaine sort définitivement ou s'il transmet sa responsabilité, il faudra qu'il transmette le brassard au joueur qui le remplace. L'arbitre n'est pas censé deviner que le joueur qui lui parle y est autorisé. A défaut, il refusera que le "nouveau" capitaine lui parle. Si c'est une sortie temporaire, dans le cadre d'un remplacement, la transmission de brassard étant difficile, il n'est pas souhaitable que le capitaine se fasse remplacer par un coéquipier sur le terrain. Mais rien ne l'interdit. A condition que le capitaine porte un brassard...Là encore, l'arbitre n'est pas là pour deviner...                                                                     .   Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
  3. Tout joueur peut demander un temps-mort pour son équipe ; de même que l'entraîneur. Attention : si l'arbitre siffle le temps-mort demandé imprudemment par un joueur, son équipe ne pourra pas y renoncer sous prétexte que le joueur n'aurait pas été habilité... et s'il s'agit d'un deuxième temps-mort dans la même période, il y aura sanction. Alors attention avant d'exercer cette faculté offerte à tout joueur.
18 novembre 2012

Le capitaine et les muets...

image

Chaque équipe désigne son capitaine, pour le match à venir. Mais à quoi bon un capitaine ? Contrairement à une idée trés répandue, le capitaine n'est pas (forcément) le meneur de jeu, mais le porte parole et le représentant de son équipe sur le terrain.

Le capitaine est un joueur engagé sur la feuille de match. Mais, en catégories moustique, poussin et benjamin, l'entraineur peut faire office de capitaine. Dans tous les cas, joueur ou entraîneur, le capitaine est identifié par un brassard. J'y reviendrai...

C'est lui qui présente le ballon de son équipe à l'arbitre et qui participe au tirage au sort, à l'issue duquel il exprimera le choix de son équipe. Mais surtout, le capitaine peut s'adresser à l'arbitre... et il est le seul de son équipe à pouvoir le faire, ainsi que le précise le règlement.

L'arbitre refusera d'être interpelé par un joueur qui ne serait pas identifié par le brassard de capitaine. Du geste, ou de la voix, il arrêtera rapidement toute tentative de prise de parole non régulière et il devrait en rester là. Si le joueur qui vient lui parler ne renonce pas immédiatement, il y a faute technique que l'arbitre sanctionnera d'une P3, au minimum. Le règlement laisse à l´appréciation de l'arbitre la pénalité qui sera alors infligée, qui peut aller jusqu'à une P2 voire une P1. La forme et le fond de la prise de parole conditionnera naturellement la gravité de la sanction.

Si le joueur est insistant ou qu'il manque de respect à l'arbitre, par ses mots et ses gestes, s'il est en situation de récidive, l'arbitre ajoutera une sanction individuelle, avec un carton ou une expulsion.

Attention : Marmonner une critique de l'arbitrage ou un propos qui manquera de respect à l'arbitre, d'une voix suffisante pour être entendue par l'un ou l'autre des arbitres suffit à caractériser la faute, même si le joueur n'a pas parlé directement à l'arbitre.

Enfin, le capitaine s'adressera poliment à l'arbitre. Le règlement lui donne le droit de parler à l'arbitre. Pas de l'agresser. Il ne devra pas insister si l'arbitre lui signifie la fin de l'échange... Attention à la faute technique, là aussi.

en tout état de cause, les arbitres doivent veiller à ce qu'on les respecte pour garder le contrôle de la rencontre. Sans rigidité excessive, ils doivent faire cesser tout comportement anti-sportif rapidement et sanctionner toute insistance ou toute marque d'irrespect.

Faut-il le préciser... l'entraîneur n'étant pas capitaine, il ne doit jamais s'adresser à l'arbitre. Et encore moins mettre en cause l'arbitrage ou manquer de respect aux arbitres. De son attitude dépendra souvent celle de ses joueurs. Pour mémoire, je rappelle qu'un entraîneur peut être sanctionné comme un joueur (pénalité contre son équipe et sanction individuelle)

17 novembre 2012

Une règle... à deux balles...

imageChaque équipe doit amener un ballon sur le terrain, comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire dans un autre post. On aurait pu faire peser l'obligation de fournir le ballon du match sur l'organisateur de la rencontre, comme dans d'autres sports, mais le règlement en dispose autrement. C'est ainsi, et cette règle ne souffre pas d'exception.

L'arbitre aura ainsi le choix entre deux ballons pour le match. Le deuxième ballon devrait toujours être confié au référé (déposé devant la chaise) afin qu'il puisse être utilisé au cas où le ballon du match serait abîmé. S'il est assez peu vraisemblable qu'il soit crevé pendant la partie, ou même perdu après une sortie, une sangle pourrait casser. On pourra ainsi poursuivre le match sans retard. C'est d'ailleurs pour cela que je précisais dans un post précédent qu'il ne suffisait pas qu´une équipe présente un ballon pour éviter de perdre son engagement. Deux ballons règlementaires, donc, gonflés et pourvus de sangles en bon état. Peu importe que le risque d'avoir à utiliser le deuxième ballon soit ou non rare...

Le règlement de la FIHB précise d'ailleurs expressément cette remise du ballon au référé pour la durée du match. Au risque de me répéter, donc, je rappelle qu'il faudra sanctionner la présentation d'un ballon qui ne pourrait être utilisé par l´attribution des deux engagements à l'autre équipe.

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Grand Tournoi 2014

imageLe podium Club 5 du Grand Tournoi 2014, avec mes super coéquipiers : n°1 Marianne, n°2 Maxence, n°3 Laura, n°4 Fanny, n°6 moi. Notre groom de choc Julie et Patrice, le coach. L'illustration qu'on peut revenir à la compétition à 50 ans, en dépit d'un coude rafistolé :)

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