Allez, je teste une nouvelle rubrique, avec un quizz mensuel... venez tester vos connaissances et rendez-vous dans un mois pour la réponse !

Pour finir cette série de posts relatifs au tirage au sort, un dernier message pour en rappeler les fondamentaux, ou expliquer à nos amis supporters ce qui peut bien résulter de cette opération. 

Le tirage au sort est effectué entre les deux capitaines. A défaut, entre deux cavaliers si le coach fait office de capitaine (possible pour les moustiques, poussins ou benjamins). Celui qui remporte le tirage au sort choisit, soit le coup d'envoi en première période, soit son camp.

Pour les néophytes, une triangulaire est un match opposant trois équipes, sur 3 périodes de 7 ou 10 mn. Elles permet à chacune des  équipes de rencontrer les deux autres sur une seule "mi-temps". Certains parlent improprement de "tournante"...

On rencontre ce cas de figure dans toutes les catégories, et pas seulement dans une poule... de poussins... lorsque les équipes engagées sont en nombre impair, par exemple, et que la journée est trop chargée pour accueillir 3 matchs complets. La décision en revient à l'organisateur, mais ce n'est pas l'objet de ce post...

La question à laquelle je vous propose de répondre est celle du tirage au sort. Le règlement ne précise pas - en effet - la façon de gérer le coup d'envoi lors d'une triangulaire, et il semble que certains arbitres soient embarrassés par cet exercice, somme toute assez simple. En la matière, l'important - pour l'arbitre - est de s'assurer que chaque équipe dispose d'un coup d'envoi, et d'un seul. Pour bien saisir le principe, nous allons nommer les équipes - A, B et C par exemple - et décomposer les périodes. Explications :

Lors de la première période, l'équipe A rencontre l'équipe B. L'arbitre procède au tirage au sort normalement. Ce sera la seule fois qu'il procèdera à un tirage au sort pour toute la triangulaire. Tout le reste découlera de ce premier tirage.

La méthode que je vous propose fonctionne quelle que soit l'équipe qui obtient le ramassage du coup d'envoi. Pour les besoins de la démonstration, on admettra que l'équipe A a obtenu le ccoup d'envoi pour cette première période.

A la fin de la période, l'une des deux équipes reste sur le terrain, pour rencontrer l'équipe C après une courte interruption. Si l'équipe qui a obtenu le coup d'envoi (équipe A) reste sur le terrain, c'est la 3ème équipe (équipe C) qui va tenter le ramassage (l'équipe A a déjà eu sa chance...). Lors de la période suivante, c'est l'équipe B qui bénéficiera du coup d'envoi. Chaque équipe a ainsi pu tenter le ramassage. A, puis C, et enfin B.

Si l'équipe qui a tenté le ramassage (équipe A, dans notre exemple) quitte le terrain à l'issue de la première période, B rencontrera C pendant la deuxième période. C'est l'équipe qui reste sur le terrain (équipe B) qui bénéficie du coup d'envoi pour cette période. C'est en effet sa seule chance d'avoir le coup d'envoi. Lors de la 3ème période, A reviendra sur le terrain, pour affronter l'équipe C. Cette dernière équipe bénéficiera alors de son coup d'envoi. Chaque équipe a ainsi pu tenter le ramassage. A, puis B, et enfin C.

En résumé. Tirage au sort pour la première période. Puis l'équipe qui reste sur le terrain inverse sa situation de la première période (ramassage si elle n'a pas ramassé... Et inversement). En troisème période, une équipe n'a pas encore bénéficié du coup d'envoi, et c'est son tour...

 Téléchargez la fiche à conserver : fiche_19_tirage_au_sort

Non non, que ce titre ne vous laisse pas penser que j'ai décidé de concurrencer Monsieur de la Fontaine... Pas de fable, donc, mais un rappel des règles à connaître pour arbitrer un match pour ces catégories de jeunes horseballeurs. Le règlement a, en effet, prévu quelques adaptations à la taille et à l'âge de ces champions en herbe. Revue de détail :

D'abord, mais c'est optionnel, la taille du terrain peut être ramenée à 40 m (au lieu de 60 à 70 m). C'est rarement le cas dans la pratique. En revanche, on prendra soin de descendre la heuteur des buts : 2 m pour les moustiques et 2,50 m pour les poussins. 

Les lignes de pénalités sont également adaptées : 3, 6 et 9 m (respectivement ligne de P1, de P2 tirée et de P2 jouée). 

Dans ces catégories, il n'est pas obligatoire de prévoir un arbitre référé. L'arbitrage se fait à pied, en général par deux arbitres qui couvrent chacun une moitié du terrain. 

Avant le match, l'arbitre se rappellera que la martingale n'est pas obligatoire, non plus d'ailleurs que les protections, bandes ou cloches. Les éperons sont interdits à ces joueurs, mais ils peuvent utiliser une cravache, qui sera attachée à la selle. L'arbitre sera également attentif aux bracelets et autres bijoux, toujours dangereux, qui ne sont souvent pas retirés.

Le coach peut faire office de capitaine. On vérifiera ce point au moment du tirage au sort...

L'engagement se fait par ramassage, comme dans les autres catégories, mais le galop n'est pas obligatoire... un ramassage au trot suffit. Le règlement a prévu que le ballon est posé sur la ligne des 10 m, et ne précise rien pour ces catégories (alors que c'est à 9 m que se situe le marquage de la ligne. Jusqu'à ce que ce point soit régularisé, retenez 10 m). 

La remise en jeu après un but se fait par une P3 jouée sous le but de l'équipe qui l'a encaissé, et non par une touche. Se pose la question de la position des défenseurs. Ce point n'a pas été prévu par le règlement, qui se contente de préciser que lors d'une touche, les joueurs doivent être dans leur camp. Cela laisserait supposer, par extension, que les défenseurs se positionnent dans leur camp, lors de la remise en jeu en P3.  Mais il serait tout aussi légitime d´autoriser un défenseur dans le camp adverse, à 5 m au moins du porteur de ballon. L'ANDAHB, qui vise à harmoniser l'arbitrage, préconise d´autoriser le placement les défenseurs à 5 m.

Enfin, il faut savoir que la défense à l'arrêt entre la ligne des 10 m et le but est interdite, sous peine d'une P3. Le jeu est souvent un peu lent et confus dans ces catégories, d'où cette interdiction... difficile à faire respecter. Pour ma part, je tâche de veiller à ce que la défense se positionne plus haut que les 10 m au départ de l'action. Aprés, je laisse les défenseurs avancer devant les attaquants, même s'ils sont les uns et les autres à l'arrêt - ou presque. Et quand le jeu se bloque complètement, je conseille de siffler une P3 en faveur des attaquants, pour relancer le jeu.

Toutes les autres règles ont vocation à être respectées.