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l'arbitre de horseball
29 mai 2014

Toute sortie est définitive...

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Il arrive parfois que nos chevaux intoduisent une pincée de CSO dans le horseball en sautant les barrières qui clôturent le terrain, au grand dam de leur cavalier. Le cas n'est pas si fréquent, certes, mais il n'est pas si rare non plus. Récemment encore, assistant aux journées de championnat Amateur Elite féminin à Aramon puis Soissons, j'ai eu l'occasion de le constater ; une fois au détriment de Bel Air d'ailleurs. L'occasion de rappeler aux spectateurs et aux photographes amateurs qu'un cheval qui saute la barrière, le fait presque toujours au bout du grand côté, et du côté gauche du but de surcroît. Si le "spot" est excellent pour le viseur de l'appareil photo, il est aussi un peu dangereux - y compris sur les matchs poney.

J'ai pu entendre de nombreux questionnements sur ce cas de figure, pourtant prévu expressément au règlement dans son article 7.12. Les choses sont donc simples : un poney/cheval qui quitte le terrain, volontairement ou non, n'est pas autorisé à y revenir, et ce jusqu'à la fin du match. 

On évoque bien ici une sortie de terrain, et non la sortie de l'aire de jeu, que je traiterai dans un prochain post ; le terrain comprenant l'aire de jeu et les zones de sécurité. Pour simplifier, on dira qu'un cheval qui se rend au-delà des barières de sécurité reste dehors.

J'ajoute que le règlement gagnerait à être réécrit, sur ce point. En effet, une ambiguité s'est glissée dans l'Art 7.12, qui pourrait donner lieu à contestation. Jugez-en plutôt : "un poney/cheval qui quitte le terrain [...] n'est pas autorisé à y revenir". Pas un mot, donc pour le cavalier qui a - lui aussi - quitté le terrain "volontairement, ou non". Le règlement limite le nombre de chevaux sur le terrain mais autorise le changement de monture entre joueurs, sans limitation. Il interdit le retour du cheval sorti, mais il n'a pas expressément cité le cavalier dans l'Art 7.12. Au final, un cavalier qui laisserait sa monture aux bons soins d'un groom au-delà des barrières après une sortie involontaire (et acrobatique) pourrait prétendre revenir sur le terrain et monter sur un des chevaux de ses coéquipiers pour poursuivre le combat, en arguant de cette ambiguité...

Aujourd'hui, la sanction s'applique évidemment au cavalier, et les arbitres ne laissent revenir ni le cavalier, ni sa monture. Pour ma part, je trouve cela parfaitement légitime. Néanmoins, si les choses vont sans dire... elles vont encore mieux en le disant - ou en l'écrivant, en l'occurence, et une correction mineure du texte permettrait d'éviter toute contestation...

Une dernière précision : la mesure d'exclusion s'entend jusqu'à la fin du match. Ce qui vaut pour un match complet, de deux périodes, doit s'entendre également pour une triangulaire. Au horseball comme à Disneyland, ou en boîte... toute sortie est définitive. 

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25 mai 2014

Temps-mort équipe, qui ?... et surtout quand ?

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Dans un post précédent, je revenais sur le temps-mort demandé par les équipes. Une phase du jeu fréquente, qui ne semble pas poser de problèmes particuliers. Je vous rappelais qu'il faut se faire entendre de l'arbitre qui, seul, peut accorder le temps-mort demandé. Je n'avais pas alors précisé que tout joueur peut effectuer cette demande, en contradiction avec la règle générale qui veut que seul le capitaine puisse adresser la parole à l'arbitre.

Une règle de bon sens, qui permet de s'assurer que l'arbitre entendra la demande et pourra accorder le temps-mort. Le revers de la médaille... c'est que l'arbitre réagira à toute demande qui lui sera soumise, par n'importe quel joueur à portée de voix. Si cette demande n'a pas été autorisée par l'entraîneur, inutile d'essayer de la faire annuler, dés lors qu'elle a été accordée par un coup de sifflet et la gestuelle adaptée. Rien n'y fera... et une tentative de discussion par le capitaine pourrait même se terminer par une sanction individuelle. De même, si cette demande est la deuxième de la période, on ne pourra échapper à la P3 en arguant d'une initiative ou d'une erreur individuelle.

Le temps-mort vous semble une règle claire ? N'en soyez pas si sûrs... le règlement est en effet muet sur le moment où l'on peut en demander un. Et oui, relisez bien l'article 7.3-D et vous n'y trouverez rien sur ce sujet. Une règle non écrite veut que le temps-mort ne doit être demandé qu'à l'occasion d'un arrêt de jeu. Cela semble relever du bon sens, afin de ne pas permettre à une équipe de faire de l'anti-jeu en profitant d'un avantage indû. Ainsi, il serait très facile d'interrompre une attaque en criant "temps-mort !". Evidemment, l'arbitre resterait sourd à cette demande. Cette règle tacite est appliquée par tous les arbitres. Il n'empêche qu'au final, seul l'arbitre jugera du bien fondé de cette règle et qu'il accordera ou non le temps-mort demandé, fonction des circonstances et du niveau des équipes engagées.

25 mai 2014

Trente secondes de pause... dans un monde brutes

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Le règlement autorise chaque équipe à demander un temps-mort par mi-temps. L'occasion de remobiliser une équipe en difficulté, ou de tenter de casser la dynamique de l'équipe adverse, de rééquiper un joueur ou une monture... les raisons ne manquent pas. Peu importe, d'ailleurs puisque ce droit n'a pas à être justifié.

Ce droit est toutefois limité à de nombreux titres. D'abord parce que le temps-mort ne durera que 30 secondes. Le temps de se retrouver autour du coach pour un échange rapide, de faire le point et de souffler, mais sans que cette durée refroidisse réellement l'action. Ensuite - et surtout - parce qu'une équipe ne peut demander qu'un seul temps-mort par mi-temps. Attention donc à ne pas le gâcher ! Cette règle ne souffre pas d'exception et l'arbitre sanctionnera toute demande de temps-mort supplémentaire par une P3. Pour ma part, j'estime que cette sanction est un peu faible, car elle peut cacher une tentative d'anti-jeu et qu'une P2 aurait très bien pu s'appliquer à ce cas de figure. Evidemment, on ne peut pas épargner les temps-morts non utilisés en première période pour en utiliser deux en deuxième mi-temps... J'ajoute que lors des éventuelles prolongations, le règlement interdit formellement le temps-mort équipes. En cas de demande infondée, l'arbitre sanctionnera là aussi par une P3.

Enfin, on rappellera que seul l'arbitre peut accorder le temps-mort. On veillera donc à se faire entendre de l'arbitre à cheval lorsqu'on le demande, faute de quoi on ne pourrait lui reprocher de n'avoir pas sifflé ! Le chronomètre s'arrête au coup de sifflet de l'arbitre. Il reprendra de même.

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Grand Tournoi 2014

imageLe podium Club 5 du Grand Tournoi 2014, avec mes super coéquipiers : n°1 Marianne, n°2 Maxence, n°3 Laura, n°4 Fanny, n°6 moi. Notre groom de choc Julie et Patrice, le coach. L'illustration qu'on peut revenir à la compétition à 50 ans, en dépit d'un coude rafistolé :)

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