Souffler n'est pas jouer... Bouger n'est pas lancer...
Concernant la mise en place du lanceur de touche, on a pu lire dans le post précédent (sur notre lancée) ce qu'il en était du moment qui précède le coup de sifflet. Je vous propose à présent de nous pencher sur le positionnement du lanceur après que l'arbitre ait sifflé la remise en jeu.
Après le coup de sifflet, et jusqu'au lancer proprement dit, le lanceur ne devrait pas se déplacer. En effet, le règlement rappelle qu'il a l'obligation de lancer le ballon dans le couloir de touche, précisant qu'il doit le faire dans l'axe de la ligne du milieu.
Entendons nous, il ne s'agit pas d'indiquer que le cheval du lanceur doit rester immobile, (comme c'est la cas, lors du tir d'une P1) mais que le lancer doit s'effectuer en respectant l'axe de la ligne du milieu. Une monture dont le déplacement serait réduit, ou qui s'avancerait un peu, ne constituerait aucune faute, dés lors que le ballon reste sur l'axe.
En revanche, un lanceur qui se laisserait embarquer par sa monture dans un déplacement prématuré, ou qui s'y risquerait, ne pourrait en aucun respecter cette obligation. Même s'il lance le ballon entre les deux joueurs du premier rang, celui-ci ne sera jamais dans l'axe... Peu importe d'ailleurs que le lanceur parte vers le camp adverse ou vers le sien, en la matière.
L'arbitre sifflera une P3, si la balle n'est pas lancée. Il en ira de même, si elle est lancée depuis l'extérieur du couloir, l'axe n'ayant pu être respecté. Dés que le lancer ne peut plus respecter l'équité, ces conditions sont réunies ; inutile d'attendre que le lanceur se soit écarté franchement de l'axe...Toutefois, si ce lancer "réflexe" devait profiter à l'équipe adverse, j'estime qu'il faut appliquer la règle de l'avantage et laisser jouer. Evidemment, s'il en résulte une situation confuse sans que l'équipe adverse puisse profiter de cet avantage, on pourra toujours revenir à la faute initiale.
Dés qu'il a lancé le ballon, le lanceur peut se mettre en mouvement.