Le cheval d'arbitre
Le règlement a prévu qu'il appartenait à l'organisateur de la compétition de fournir un cheval à l'arbitre. C'est une règle de bon sens qui est universellement connue, me semble-t-il... C'est en effet le plus pratique Et le plus simple.
Le règlement n'apporte pas de précision supplémentaire sur le cheval d'arbitre, en dehors de son équipement, sur lequel nous reviendrons. Ainsi, la taille de la monture n'est-elle pas précisée. Non plus, d'ailleurs, que sa docilité ou son degré d´aptitude au horseball. Notre sport suppose à minima que le cheval sur le terrain ne soit pas effrayé par le ballon...
Soyons clairs, lors d'une compétition, l'organisateur engage ses meilleurs chevaux avec ses équipes et ne réservera donc à l'arbitre que des chevaux disponibles dans son Club. C'est normal. Il importe pourtant que l'arbitre ne soit pas handicapé par une monture inadaptée à sa morphologie, aux équidés présents sur le terrain, et aux contraintes de notre sport. S'il passe son temps concentré sur sa monture, il ne pourra arbitrer correctement.
Le règlement a donc prévu qu'un arbitre peut refuser un cheval, avant ou pendant le match. Il faut user de manière raisonnée et raisonnable de ce droit, mais il ne faut pas hésiter à s'en servir si c'est indispensable.
L'arbitre peut d'ailleurs amener son propre cheval pour arbitrer. Il suffit alors d'obtenir l'accord de l'organisateur, qui n'a en principe aucune raison de refuser.
Le cheval d'arbitre lui est amené préparé, équipé et détendu, sauf si l'arbitre décide de le détendre lui-même bien sûr. Dans tous les cas, l'arbitre le montera quelques instants sur le terrain avant le match. Le règlement prévoit que le cheval est sur place 30 mn avant le match. Un cheval de Club est forcément sur place... Il faut donc entendre qu'il est disponible et prêt à être détendu 30 mn avant le match.